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Texte : Le XVIIe siècle en France

LE XVIIe SIÈCLE EN FRANCE

 Le classicisme, mouvement littéraire

Période : 1660-1690

La période classique commence, dans l’histoire de la littérature,  quand Louis XIV prend personnellement le contrôle du gouvernement, à la mort de Mazarin. Louis XIV se servira des arts, et en particulier de la littérature, pour attribuer grandeur et prestige à son règne. Les arts, notamment le théâtre, qui connaît alors son âge d’or, deviennent des instruments de propagande politique, et des distractions pour le peuple en période de difficultés économiques.

Au-delà de la dimension politique de l’art classique, cette période a connu de grands auteurs qui ont donné naissance à des œuvres capitales, longtemps considérées comme inégalables. C’est en ce sens qu’il faut entendre le terme « classicisme », qui signifie, en latin, de grande valeur, de première classe.

Les auteurs classiques cherchaient à imiter les auteurs de l’Antiquité,  jugés comme des modèles,  par leur équilibre et leur mesure. La vraisemblance (l’imitation de la réalité) et la bienséance (ce qu’il convient de dire ou de faire en société, l’interdiction d’aborder certains sujets difficiles ou délicats) s’imposent également à toutes les œuvres de la littérature classique. L’objectif était principalement de plaire (surtout à la cour, et au roi), et d’instruire.

Le classicisme s’oppose aux fantaisies et aux excès de la littérature baroque qui domine, en France, la première moitié du XVIIe siècle. Le baroque se caractérise par l’instabilité, le chaos mais également et selon les pays, par le pessimisme ; l’ambiance, imprégnée d’un certain médiévalisme, devient sombre. La libre pensée et la préciosité, c’est-à-dire la tendance au raffinement dans le jeu des sentiments et dans l'expression littéraire, qui se développent aussi dans d’autres pays, se manifestent en France dans certains salons au cours de la première moitié du XVIIe siècle. 

Quelques œuvres et auteurs de cette période en France


  • Les Précieuses ridicules (1659), Dom Juan (1765), Le misanthrope (1666), L’Avare (1768), Le Tartuffe (1669) de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière
  • Bérénice (1670), Andromaque (1667), Iphigénie (1674), Phèdre (1677) de Jean Racine
  • Le Cid (1637) de Pierre Corneille
  • Fables (1668) de Jean de La Fontaine

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